La remontrance de Jésus à Pierre est rude car il l’appelle Satan ! Lui qu’il venait de féliciter parce qu’il avait bien affirmé sa foi. Pierre semble vouloir dire à Jésus ce qu’il doit faire, ce qu’il doit être. Alors que c’est Jésus qui se révèle, qui est devant ; on ne peut pas dire ce qu’il doit faire à sa place. Jésus ne peut pas être précédé, c’est lui qui marche devant et on doit le suivre. Le suivre, c’est porter sa croix, c’est donner sa vie, ou la perdre pour la retrouver encore plus belle. Cet évangile nous met en mouvement, à la suite du Christ, c’est-à-dire dans une relation toujours plus resserrée avec lui, une relation de confiance où la souffrance n’est pas occultée. Parce que le chemin de Jésus passe par la croix, et bien sûr par la résurrection.
Dans cet évangile, Jésus insiste aussi sur le sens de la vie. Ce n’est pas la peine d’avoir la folie des grandeurs : « Quel avantage un homme aura-t-il à gagner le monde entier si c’est au prix de sa vie ? » La vie, on la reçoit de Dieu, et le monde, il faut le faire gagner par Dieu, par son amour. Il ne s’agit pas de gagner le monde mais de le sauver, de lui présenter le Sauveur qui est Jésus.
Le monde, St Paul en parle aussi dans sa lettre aux Romains. Il ne faut pas prendre le monde comme modèle, le modèle c’est le Christ qui nous change intérieurement, qui nous transforme, qui nous permet de réaliser la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui est parfait. Et c’est par notre transformation intérieure qu’on peut participer à un monde transformé dans le sens de la paix en particulier, et non dans le sens du pouvoir et du paraitre. St Paul est un très bel exemple de disciple du Christ qui donne sa vie pour le Royaume.
Jérémie, que nous avons entendu en 1ère lecture, est un très bel exemple de prophète. Il est un prophète qui va toujours à contre-courant de son peuple qui s’éloigne de Dieu. Il se plaint aujourd’hui parce qu’il est raillé, moqué, il subit la violence et il est proche du découragement. Pourtant, il parle du « feu brûlant » qui est dans son cœur, ce feu qui est plus fort que tout, le feu de l’amour de Dieu. Ce feu qui le fait tenir dans l’épreuve.
Nous sommes habités aussi par ce feu, nous qui sommes baptisés, appelés à témoigner, à annoncer la Bonne Nouvelle. Appeler aussi à dénoncer ce qui va à l’encontre du Royaume. A aller nous aussi à contre-courant d’un monde qui incite à la consommation, qui abime la Création, qui exclut. Pour cela, il faut que nous ranimions toujours notre flamme. Par la prière, la vie communautaire, la charité… Il faut accepter, comme Pierre, que Jésus nous remette à notre place quand nous voulons dire à Dieu ce qu’il a à faire !
En cette rentrée, demandons-nous comment mieux suivre Jésus, personnellement et ensemble, et comment nous sommes prophètes pour gagner le monde dans le sens de Dieu, dans le sens de son amour et de sa paix. Soyons des chercheurs de Dieu comme le psalmiste : « Tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube. Mon âme a soif de toi ».
La remontrance de Jésus à Pierre est rude car il l’appelle Satan ! Lui qu’il venait de féliciter parce qu’il avait bien affirmé sa foi. Pierre semble vouloir dire à Jésus ce qu’il doit faire, ce qu’il doit être. Alors que c’est Jésus qui se révèle, qui est devant ; on ne peut pas dire ce qu’il doit faire à sa place. Jésus ne peut pas être précédé, c’est lui qui marche devant et on doit le suivre. Le suivre, c’est porter sa croix, c’est donner sa vie, ou la perdre pour la retrouver encore plus belle. Cet évangile nous met en mouvement, à la suite du Christ, c’est-à-dire dans une relation toujours plus resserrée avec lui, une relation de confiance où la souffrance n’est pas occultée. Parce que le chemin de Jésus passe par la croix, et bien sûr par la résurrection.
Dans cet évangile, Jésus insiste aussi sur le sens de la vie. Ce n’est pas la peine d’avoir la folie des grandeurs : « Quel avantage un homme aura-t-il à gagner le monde entier si c’est au prix de sa vie ? » La vie, on la reçoit de Dieu, et le monde, il faut le faire gagner par Dieu, par son amour. Il ne s’agit pas de gagner le monde mais de le sauver, de lui présenter le Sauveur qui est Jésus.
Le monde, St Paul en parle aussi dans sa lettre aux Romains. Il ne faut pas prendre le monde comme modèle, le modèle c’est le Christ qui nous change intérieurement, qui nous transforme, qui nous permet de réaliser la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui est parfait. Et c’est par notre transformation intérieure qu’on peut participer à un monde transformé dans le sens de la paix en particulier, et non dans le sens du pouvoir et du paraitre. St Paul est un très bel exemple de disciple du Christ qui donne sa vie pour le Royaume.
Jérémie, que nous avons entendu en 1ère lecture, est un très bel exemple de prophète. Il est un prophète qui va toujours à contre-courant de son peuple qui s’éloigne de Dieu. Il se plaint aujourd’hui parce qu’il est raillé, moqué, il subit la violence et il est proche du découragement. Pourtant, il parle du « feu brûlant » qui est dans son cœur, ce feu qui est plus fort que tout, le feu de l’amour de Dieu. Ce feu qui le fait tenir dans l’épreuve.
Nous sommes habités aussi par ce feu, nous qui sommes baptisés, appelés à témoigner, à annoncer la Bonne Nouvelle. Appeler aussi à dénoncer ce qui va à l’encontre du Royaume. A aller nous aussi à contre-courant d’un monde qui incite à la consommation, qui abime la Création, qui exclut. Pour cela, il faut que nous ranimions toujours notre flamme. Par la prière, la vie communautaire, la charité… Il faut accepter, comme Pierre, que Jésus nous remette à notre place quand nous voulons dire à Dieu ce qu’il a à faire !
En cette rentrée, demandons-nous comment mieux suivre Jésus, personnellement et ensemble, et comment nous sommes prophètes pour gagner le monde dans le sens de Dieu, dans le sens de son amour et de sa paix. Soyons des chercheurs de Dieu comme le psalmiste : « Tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube. Mon âme a soif de toi ».
P. Jean-Christophe Cabanis