Dès 6h30, après avoir déjeuné, la journée des hospitaliers commence par une prière dans la joie, animée par un aumônier, le Père Simonet, avec une énergie communicative. C'est l'âme de l'hospitalier que nous sommes qui est réveillée dans une prière commune, communautaire, car c'est ensemble que nous sommes envoyés au service après des remarques et des consignes très terre à terre.
Puis, à 7h30, ragaillardis par la prière matinale qui nous a unis spirituellement, c'est tout joyeux que nous nous acheminons vers l'étage de nos pèlerins pour le lever suivi du petit déjeuner. Nous faisons ainsi la relève de l'équipe des 4 hospitaliers qui ont veillé toute la nuit pour servir nos pèlerins. Cette année, nous sommes à peu de choses près 3 hospitaliers pour 1 pèlerin. Toute la journée, nous allons pousser les fauteuils de Jeanine ou Maryvonne, donner le bras à Marcel pour aller déjeuner, appeler Sébastien pour régler le fauteuil d'Adrien afin qu'il puisse déjeuner correctement… Le service est dans le regard bienveillant que nous pouvons avoir, dans la parole de bonté que nous pouvons adresser et dans l'accompagnement que nous réalisons en poussant les fauteuils.
En ce jour où nous méditons les mystères joyeux, me vient alors le passage en Matthieu XXV :
35 - « Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; »
36 - « J’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi ! »
37 - Alors les justes lui répondront : « Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? »
38 - « Tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? »
39 - « Tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ? »
40 - Et le Roi leur répondra : « Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »
Que nos cœurs sachent, à la lecture de ce passage d'évangile, demeurer humbles devant ceux que nous accompagnons, devant ceux que nous servons, devant le Très Haut.
Ludovic Baudin
Olivier Chancel
Merci d’avoir partagé vos récits empreints d’émotion et de foi. Vos expériences à Lourdes sont un rappel poignant du pouvoir de la foi, de l’espoir et de la guérison. Vos témoignages reflètent la beauté des rencontres humaines et de la connexion spirituelle qui peuvent transformer nos vies.