En ce samedi 21 septembre, les membres de l'Eglise verte et notre curé Jean-Christophe ont rassemblé une petite trentaine de paroissiens pour un pèlerinage vers N.D. de St Bernard.
Covoiturage oblige, nous partons de bon matin pour Aurignac, lieu de départ de notre marche, munis de notre carnet de pèlerins, confectionné par notre dévouée Laure.
Le temps est couvert mais cela n'affecte pas les esprits.
La parabole de la vigne dans l'Évangile de St Jean au chapitre 15 sera notre fil conducteur toute la journée jusqu'à la messe de l'après-midi. Une première halte à l'église d'Aurignac pour méditer sur "Comment comprendre que pour porter du fruit, il faut accepter d'être taillé ?".
Les pèlerins que nous sommes marchons à des vitesses différentes, selon notre endurance, notre âge et notre état de santé. Certains mènent bon train devant tandis que d'autres ont besoin d'être soutenus ou d'être accompagnés, voire encouragés.
Les éclaireurs, en la personne de Damien et Isabelle, ont prévu 5 km de marche jusqu'au sanctuaire.
Au bout de 2 heures de marche et après plusieurs arrêts pour attendre les plus lents, il s'avère que certains ont besoin d'être véhiculés pour terminer la marche... L'âge, la fatigue, les handicaps... Nous changeons nos plans, et pendant que les plus vaillants terminent en marchant sous une petite pluie, d'autres montent dans les voitures venues les rejoindre et tout le monde se retrouve à pique-niquer dans la salle des pèlerins du sanctuaire accueillis par le P. Patrice, recteur du lieu.
N'avons-nous pas vécu une vraie parabole paroissiale aujourd'hui ? La paroisse est constituée de membres de divers âges et horizons, de diverses avancées avec notre Seigneur, de diverses capacités, de divers charismes comme l'explique St Paul. Nous n'avons pas tous les mêmes capacités. Certains guident, certains donnent des orientations, certains participent, certains sont jeunes dans la foi, d'autres plus aguerris... L'essentiel n'est-il pas l'amour que nous déployons à être paroissiens, à pèleriner puisque c'est la question du jour ?
Aujourd'hui, certains ont eu besoin d'aide pour marcher, et ils l'ont vécu dans l'humilité, en se laissant faire... Et ceux qui marchaient plus vite n'ont pas roumégué d'être ralentis. Comme les Hébreux dans le désert, n'avons-nous pas vécu ce temps de marche physique et spirituelle dans l'amour du prochain ? Ou du moins, ne marchions-nous pas dans cette optique ?
Après le repas partagé, le P. Patrice nous a commenté les lieux et nous avons terminé ce pèlerinage par une eucharistie fraternelle présidée par Jean Christophe.
Un grand merci aux organisateurs et à Notre Seigneur qui nous ont guidés toute cette journée.
Je n’ai pas pu venir et l’ai regretté. La prochaine fois je l’espère.