Il semblerait que ce terme soit à la "mode" ces derniers temps, et toucherait bon nombre de domaines.
À l'occasion de cette entrée en Carême, je me propose de faire un état des lieux de ce terme dans ma vie, dans nos vies, pour voir si le jeûne, proposé par l'Eglise, à l'image des 40 jours passés au désert par notre Seigneur, ne pourrait pas être l'occasion de mettre un bon coup de balai sur ce qui m'envoûte, ce qui me rend prisonnier, ce qui m'empêche d'aimer : les addictions.
Quand on évoque l'addiction, les addictions, nous viennent la plupart du temps la drogue, le tabac, l'alcool... Et de répondre rapidement : "je ne suis pas concerné par cela, youpi ! Cette question n'est pas pour moi !!!" Qui n'a pas eu cette réaction ? Qui ne s'est pas débarrassé de cette question un peu rapidement ?
Le carême est pédagogique ; il va nous amener à creuser dans nos vies personnelles, chacun et chacune, pour débusquer ce qu'on ne pourrait pas lâcher, abandonner, pour aimer plus le Bon Dieu et donc nos frères et sœurs de tous les jours...
Notre Seigneur n'a-t-il pas commencé sa vie publique ainsi ? N'a-t-il pas subi les assauts de la tentation pour y donner une réponse d'amour ?
Reprenons maintenant la question des addictions, qui nuisent à l'amour car elles nous enferment dans un besoin d'assouvissement impérieux, parfois au détriment de l'autre... Je pense à la nourriture, à certains aliments sur lesquels on craque, bien sucrés, bien salés, bourrés d'exhausteurs de goût, colorés à outrance... "C'est bon mais c'est pas bon", comme on dit !!! Oui, ces petits riens, trois fois rien parfois, me tenaillent, me retiennent, me dominent, m'empêchent d'être attentif à l'autre, à mon ami, mon conjoint, mon collègue... J'en suis !
Je pense aussi aux écrans, à mon téléphone, aux réseaux sociaux, aux... La liste est longue...
Je coche dans chacune de ces cases... On peut limiter cela, par amour, pour le bien de l'autre, pour notre propre bien, pour nos enfants, pour être un témoignage auprès des autres... Oui mais pas sans l'aide de notre Seigneur, pas sans l'aide de la prière, pas avec nos propres forces !
Je reste admiratif de notre Seigneur et me dis que si je suis baptisé, si je suis créé à son image et ressemblance, il doit y avoir moyen qu'une libération soit possible !