La lecture de ce premier texte de notre Pape Léon XIV sur l'amour envers les pauvres ne me laisse pas indifférent.

En effet, des pauvres, nous en croisons tous les jours, à tous les coins de rue, mais aussi dans nos supermarchés, dans nos lieux de travail, dans nos milieux associatifs, à la porte de nos églises.

Coluche disait : "les pauvres sont des gens comme nous, sauf qu'ils n'ont pas d'argent". Oui, ils n'ont pas d'argent et font la manche... Je suis toujours ému de voir quelqu'un tendre la main, et ainsi dépendre de moi pour manger... Quelle humilité... Quelle témoignage... Si nous avions chaque jour cette attitude envers Dieu... Le besoin d'argent pour manger, est un premier besoin élémentaire pour survivre. Nous chrétiens ne pouvons passer at côté de cette main tendue sans donner une piecette. C'est un premier niveau de la pauvreté.

Un deuxième niveau de pauvreté serait, il me semble, celui de l'exclusion / inclusion de notre société. Avoir des papiers, ne pas être dans la peur d'être embarqué par la force publique au Centre de Rétention de Cornebarrieu pour quitter le territoire français... Cette pauvreté est répandue et donne la boule au ventre à beaucoup... 

Un troisième niveau de pauvreté, qui se voit moins, mais qui pourtant est fondamental, est celui de se sentir exclu de Dieu, exclu de l'amour de Dieu de par la situation dans laquelle le pauvre se sent... Et pourtant, j'ai vu une femme, un samedi après midi à l'église Ste Radegonde, tendre la main pour que je lui fasse l'aumône. Je lui ai donné quelque chose et elle m'a remercié. Et quelle ne fut pas ma surprise, 20 minutes plus tard, alors que je disais mon chapelet dans la chapelle de la Vierge Marie, de voir cette dame mettre dans le tronc des cierges des pièces et allumer un cierge et prier. Elle a donné de son nécessaire pour le Seigneur. J'ai tout de suite pensé au passage de l'Évangile de Marc au chapitre 12 : "Une pauvre veuve s'avança et mit deux petites pièces de monnaie.

Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres."

Oui, j' ai été témoin de cela.

Donnons chers frères et sœurs, donnons aux pauvres sans arrière pensée. Nous qui avons reçu une situation confortable dans laquelle nous sommes.

Je terminerai mon propos en citant notre Pape Léon XIV qui rapporte les mots de St Augustin : "Tu ne donnes pas à un pauvre en prenant sur ce qui t'appartient, mais tu lui rends en prenant sur ce qui lui appartient. L'aumône est le rétablissement de la justice".

Ludovic