Je me suis toujours dit qu’il fallait toujours s’émerveiller de tout et savoir voir les beautés que fait le Seigneur, que ce soit dans la nature, en l’homme dans ce qu’il est et dans l’art. Comme notre Créateur fait bien les choses, dans le cadre de mon travail j’ai été emmené à rentrer en contact avec une personne qui est une des organisateurs du Festival de la Beauté qui se déroulera du 17 au 19 novembre à Toulouse et son proche environ.
« Cerise sur le gâteau », cette même personne est une des créateurs et comédiens du spectacle « Sainte Mariam ». Cette jeune femme arabe, à la vie particulière, a fondé une communauté de Carmélites, notamment à Nazareth.
À ce spectacle qui clôturera le festival, j’ai été invité et j’ai accepté de m’y rendre car cette histoire m’a beaucoup plu et donné envie.
Aussi, je vous propose que l’on se retrouve à l’Union dimanche prochain pour nous laisser émerveiller par ce spectacle.
Participation libre
Renseignements : toulouse@festivaldelabeaute.org / 06 45 64 76 39 / festivaldelabeaute.org
Une petite biographie de Sainte Mariam :
Sainte Mariam (1846-1878)
Mariam, sœur carmélite du XIXe siècle, est née en Palestine, après 12 frères morts au berceau, dans une famille catholique de rite grec melchite arabe. Ses parents meurent tous deux alors qu'elle n'a que 3 ans ; elle est recueillie par un oncle et séparée de son petit frère Boulos de deux ans plus jeune. Elle ne le reverra plus jamais.
Jeune fille, elle voit sa vie basculer à 12 ans lorsque refusant le mariage, elle est martyrisée, pour avoir déclaré sa foi catholique. Son bourreau, un ancien domestique de sa famille, la laisse pour morte dans une ruelle sombre d'Alexandrie. Elle est sauvée miraculeusement, soignée et nourrie par une belle dame vêtue de bleu qui lui dira tout ce qu'elle aura à vivre...
Mariam devient religieuse postulante à Marseille chez les sœurs de l'Apparition de Saint Joseph, puis rentre en noviciat au Carmel de Pau et reçoit l'habit de religieuse carmélite à Mangalore en Inde.
Mariam recevra de nombreuses grâces extraordinaires, tous les charismes, en une vie courte, très simple et pauvre.
Messagère de paix entre l'Orient et l'Occident, passerelle et signe de l'amour universel entre ces continents, elle vécut successivement à Nazareth, Jérusalem, Alexandrie, Beyrouth, Marseille, Pau et enfin Mangalore, Nazareth et Bethléem. Dans ces trois dernières villes, elle fonda trois carmels et mourut sur les chantiers du troisième à l'âge de 33 ans.
Poète de la Création, compagne de la liberté profonde et de la solidarité, petit rien d’illettrisme et d’humilité, elle dit avant de mourir : « Miséricorde ».
Son message sera : « Aimons l'amour, l'amour n'est pas connu, l'Amour n'est pas aimé ! ».