Secrétariat : 
du lundi au vendredi de 8h à 11h30
Permanences : 
du lundi au vendredi de 16:30 à 18.30 - samedi de 10:30 à 12:00

Messes : 
Mardi 8h Ste Radegonde
Mercredi 9h Ste Bernadette
Jeudi 18h30 Ste Radegonde
Vendredi 8h Ste Radegonde
Samedi 18h Ste Bernadette
Dimanche 8h30 et 10:30 Ste Radegonde

Homélie – 25ème dimanche du Temps Ordinaire – année B – 22 septembre 2024
Accueil » La Liturgie  »  Messes  »  Homélie  »  Homélie – 25ème dimanche du Temps Ordinaire – année B – 22 septembre 2024
Homélie – 25ème dimanche du Temps Ordinaire – année B – 22 septembre 2024

Les préoccupations de Jésus et des disciples ne sont pas les mêmes. Jésus leur annonce avec beaucoup de gravité sa passion et sa résurrection. Mais les disciples sont tellement choqués, dans l’incompréhension, qu’ils n’osent pas l’interroger. Par contre, ils vont parler entre eux de qui est le plus grand, et pour cela, ils ne mettent pas Jésus dans la conversation. Jésus met les choses au point lorsqu’ils arrivent à la maison, à Capharnaüm ; il n’a pas un ton de reproche, mais il veut toujours les aider à faire un déplacement.

Ce n’est pas d’être le premier ou le plus grand qui compte, c’est d’être au service de tous, en particulier du plus petit. Ce jour-là, le déplacement il le permet en introduisant un enfant. En plaçant un enfant au milieu d’eux, au centre, et en insistant sur le fait d’accueillir cet enfant. Et qu’en accueillant cet enfant, c’est lui-même, Jésus, qu’ils vont accueillir, et aussi son Père. Il embrasse l’enfant parce qu’il n’est pas un objet de démonstration mais un enfant de Dieu qu’il aime !

Nous croyons en un Dieu qui frappe à notre porte pour qu’on lui ouvre. Jésus enfant a frappé à la porte de notre monde et il a été accueilli dans une crèche par Marie sa mère, Joseph, les bergers, les mages. Jésus prend la place du plus petit. Alors on voit bien que la question des apôtres doit être inversée. Il ne s’agit pas de savoir qui est le plus grand, mais comment nous accueillons les plus petits, et en premier lieu les enfants. Comment la société leur donne la première place ? Est-ce que nous faisons tout pour que les générations les plus jeunes aient une vie la meilleure possible dans un environnement décent ? Comment notre Eglise donne-t-elle la première place aux enfants, aux familles ? En cette rentrée, nous nous efforçons de faire des propositions de catéchisme pour les enfants, mais il y a sûrement toujours mieux à faire.

Jésus annonce à ses amis sa Passion et sa résurrection. Mais c’est surtout sa Passion, sa souffrance à venir qui les choque. Car la résurrection, ils ne comprennent pas trop ce que ça peut être. La première lecture du livre de la Sagesse annonçait cette Passion par la persécution d’un juste. Le juste est celui qui contrarie les plans de ceux qui penchent vers le mal. Le juste est persécuté au nom de sa droiture. Etre premier dans le Royaume, c’est suivre Jésus sur son chemin de vérité, c’est défendre la justice au prix de sa propre persécution. On comprend que cela impressionne les disciples. Mais leur attachement au Christ après sa résurrection sera plus grand que leurs peurs et leurs lâchetés.

St Jacques insiste lui aussi sur la recherche du bien et sur le combat contre le mal, en particulier dans les communautés. Les jalousies et les rivalités mènent au désordre. Alors que la sagesse venue d’en-haut est pure, pacifique, bienveillante, féconde. Cette sagesse venue d’en-haut, c’est Jésus lui-même. Jésus qui vient frapper lui-même à la porte de notre cœur pour nous donner sa sagesse. Car St Paul le dit aussi, c’est d’abord à l’intérieur de nous-mêmes que notre cœur doit se convertir, que nos désirs doivent se purifier, que le désordre doit être combattu. Si nous menons ce combat à l’intérieur de nous-mêmes, avec l’aide du Christ, alors nous pourrons participer à un monde plus juste et plus apaisé, alors les enfants pourront grandir avec toute l’attention et tout l’amour dont ils ont besoin, alors nous serons les témoins du Christ ressuscité qui est allé jusqu’au bout de son amour pour nous. Nous voyons bien qu’il ne s’agit pas d’être le plus grand, mais que notre cœur soit toujours plus grand !

Jean-Christophe Cabanis
Sg 2, 12.17-20 ; Ps 53 (54), 3-4, 5, 6.8 ; Jc 3, 16 – 4, 3 ; Mc 9, 30-37

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Scroll to Top