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Homélie – Notre vêtement de noces (messes : 18h30 du 14/10 et 10h30 du 15/10/2023)
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Homélie – Notre vêtement de noces (messes : 18h30 du 14/10 et 10h30 du 15/10/2023)

Jésus est à Jérusalem pour vivre sa Pâques. Après la parabole des vignerons Homicides, Jésus poursuit sa controverse avec les grands prêtres et les pharisiens. Les vignerons homicides avait voulu prendre l’héritage qu’ils croyaient à leur porté en tuant le Fils du propriétaire de la vigne. Jésus prophétise ainsi qu’il sera la pierre angulaire rejetée par les bâtisseurs et sur laquelle repose l’œuvre de Dieu : son Église. Le Royaume des cieux ne peut pas exister en dehors du Christ. Les grands prêtres et les pharisiens veulent arrêter Jésus pour le tuer. Jésus va encore s’adresser à eux avec la parabole du festin des noces. Elle est comme une ultime exhortation à le reconnaître comme le messie .

Cette parabole fait penser à un avènement : Tout est prêt pour célébrer des noces. Le Fils est prêt, Prêt à se donner… le Roi peut maintenant faire appeler les invités, c’est à dire les personnes à qui il revient de fêter dignement l’événement. Le Roi envoie ses serviteurs mais ils sont ignorés, maltraités ou tués par les invités. Il enverra ses troupes qui les feront périr. De dignes, les invités deviendront indigne du banquet : La dignité est d’abord dans la réponse que l’on fait à ce Roi. Alors le roi envoie à nouveau ses serviteurs sur les chemins, pour rassembler tous ceux qu’ils trouvent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce est remplie de convives. Les noces du Fils seront célébrées avec des convives, avec la multitude des hommes... Fini les cartons d’invitation, fini les privilèges, fini les passe droit pour entrer dans la salle des noces. Personne ne peut se prévaloir d’être propriétaire et encore moins héritier ! La seule condition est de revêtir sa tenue de noce justement ! Le roi sait la reconnaître en chacun des convives. Et celui que le Roi interpelle n’est pas en vérité.

Vous avez certainement remarqué que dans ces noces il n’y a pas de Fiancée ! Or St Paul le dira : l’Église est l’épouse du Christ. Revêtir sa tenue de noce, c’est revêtir le Christ :

Par un baptême de désir, pour rechercher sa présence dans notre vie.

Par un baptême de Sang, pour aimer à sa manière.

Par un Baptême d’Esprit qui nous fait devenir enfant de Dieu.

Trois vêtements qui n’en font qu’un et qui nous introduit aux noces de l’agneau. A cet homme fermé à la grâce de Dieu, le roi lui donne une dernière ouverture : Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ? Ce convive ne peut plus ignorer dans quel endroit on l’a amené… Ce qui ne va du tout pas chez lui : c’est son silence. Un silence qui peut nous faire penser au silence d’Adam au moment de la chute au livre de la genèse, ou encore à celui de judas après sa trahison ! C’est un silence coupable : cet homme s’obstine dans son mutisme, incapable de reconnaître son état, et de demander la miséricorde au Roi qui lui aurait fourni son vêtement de noce ! Ce convive n’a pas le désir de changer, il reste enfermé dans sa tiédeur, son vêtement est fade… disgracieux… Son silence le condamne et pour lui, les mots de la parabole sont durs !

Notre vêtement de noce à nous, nous le fabriquons en parcourant notre vie :

Humilité, Amour de Dieu et du prochain, miséricorde de Dieu, recherche de la vérité, recherche d’unité en nous et pour la communauté, Gratitude…. Notre vêtement de noce a les couleurs que notre vie lui aura donné selon la grâce reçu de Dieu lui-

même.

Le psaume 22 décrit ce chemin qui nous conduit à ce banquet. Un chemin de vie que nous pouvons suivre dès à présent :

Le Seigneur est mon berger il me conduit par le juste chemin

Un chemin de vie qui ne s’arrête pas à la mort mais qui conduit à l’éternité :

Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal,

tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.

Les images de ce psaume sont apaisantes. Alors pour reprendre la parabole des noces : oui les serviteurs du Roi viennent nous chercher sur nos chemins personnels, dans notre vie, et le chemin qu’ils nous proposent, c’est le juste chemin, celui qui nous prépare à la rencontre avec notre Seigneur. C’est un chemin qui nous habille du Christ petit à petit, qui nous relève quand nous tombons. Nous avons déjà ici-bas, un avant goût de ce qui nous est promis.

Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.

Amen

P. Pascal Desbois

Is 25, 6-10a ; Ps 22 (23), 1-2ab, 2c-3, 4, 5, 6 ; Ph 4, 12-14.19-20 ; Mt 22, 1-14

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