J'ai participé ce weekend en tant que bénévole à une sortie organisée par le comité handisport 31 à destination de ses adhérents afin de proposer à ses licenciés handicapés des activités sportives, d'un niveau quasi professionnel.

J'ai été touché par la synergie qui s'est opérée entre valides et handicapés. Les handicaps vont de la cécité à la perte de l'usage des jambes en passant par des personnes avec une prothèse à la jambe.

Mon rôle, comme pour les autres bénévoles, consistait à installer les handis dans leurs chambres en portant les sacs et valises, en apportant une aide pour prendre les repas (cécité) et enfin, à accompagner dans les activités sportives. Nous avons fait de la spéléologie, du rafting, du fauteuil tout terrain et nous avons participé à une course de 10 km et 550 m de dénivelé.

C'est physique !!! Pousser une joélette (sorte de chaise à porteur) n'est pas de tout repos ! Le rafting demande une grande attention à ces personnes vulnérables mais qui veulent pratiquer des activités sportives qui les sortent de leur confort habituel. Enfin, la course en joélette sur 10 km est un travail d'équipe pour se relayer dans les montées et les descentes !

Dans cette collaboration : valides - handicapés, j'y ai vu une œuvre évangélique : aider les plus faibles et ne pas les cantonner dans leurs fauteuils… Être à l'écoute de ceux qui sont différents, de ceux qui ne voient pas pour choisir des plats au resto, pour manger, pour découvrir la chambre… Permettre de redonner une autonomie dans un véhicule électrique accompagné par des VTT pour aller au cœur de la nature, à la rencontre du Créateur pour les plus sensibles.

Me vient aussi l'Évangile de Matthieu au chapitre 25 : « J’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi ! ». C'est ce que j'ai vécu tout le weekend : servir Jésus dans les « petits » que sont les handicapés, donner à manger, être à l'écoute du moindre besoin, être bienveillant à l'égard de ceux et celles qui sont prisonniers de leurs corps…

C'est ce que je suis parti faire ces 2 jours à Luchon et Dieu me pardonne si j'ai pu faillir à ma feuille de route…

Ludovic B.